Adopter des attitudes positives permet de lutter contre le stress
Plus nous nous focalisons sur notre stress, plus celui-ci a tendance à prendre une place démesurée dans notre vie. S'il n'est pas toujours facile de relativiser sa situation, adopter des attitudes positives peut être un bon rempart pour ne pas se laisser submerger par le stress. Voici une liste de conseils pour ne pas oublier de positiver.
Christian Brun
Considérez que votre état de stress ne dépend pas que de l’agent stresseur mais aussi et surtout de votre ressenti.
Ayez confiance en vous, il faut croire en vos possibilités réelles et non supposées. Cessez d’être dans un rêve, prenez conscience de vos qualités, de vos possibilités et de vos connaissances. Exploitez ce potentiel.
Tenez compte des faits plutôt que de leurs interprétations. Combien de fois nous interprétons des faits, des gestes, un regard, une réflexion ? Une interprétation anarchique et très souvent erronée entretient les effets négatifs de stress.
Devant une difficulté, analysez la situation avec objectivité : quel est le problème, quelles sont les solutions, laquelle est la plus indiquée, comment la mettre en action et quand ? Passez à l’action et évaluez votre résultat.
Analysez les raisons profondes de votre stress et les ressources pour y faire face. Comment fonctionne mon stress ? Quels sont mes points faibles et mes points forts ? Mes pensées automatiques et mes croyances rentrent-elles en jeu ?
Sachez relativiser les choses en les comparant aux situations précédentes déjà vécues. Vos problèmes actuels seront résolus comme vous avez résolu les précédents… vous êtes ici à lire mon ouvrage. Alors pourquoi « broyer du noir » et ne voir que le côté négatif ? Je crois que les seuls stress difficiles à gérer sont les stress liés à la maladie de ses proches et surtout de ses enfants.
Gardez toujours le contrôle de vos émotions car plus l’émotivité est grande, plus le stress est important (j’ai écrit le contrôle et non la non-expression).
Soyez l’acteur principal de votre vie. Ne laissez personne d’autre en être le metteur en scène.
Adaptez votre réponse en fonction de l’intensité ou de la durée du stress : la fuite devant un ours « brun », le contrôle de ses émotions pour passer un examen oral, le « combat » le jour d’une conférence, la recherche de solutions devant un problème d’argent, l’arrivée d’un bébé, la date fatidique de la remise d’un manuscrit à son éditeur…
Ne vous coupez pas de votre entourage qui constitue un soutien psychologique essentiel en cas de stress. Invitez votre épouse, votre compagne, votre mari, votre compagnon, à un dîner, à une sortie, à une promenade, il ou elle vous en sera reconnaissant(e).
Ne vous focalisez pas outre mesure sur le problème posé, continuez à vivre, à sortir, à lire, à chanter, à aimer… Agissez et ne restez pas cloîtré à attendre le coup de bâton sur la tête.
Changez votre façon de voir le monde. Il ne faut pas chercher à se changer pour changer le monde, mais chercher à se changer pour vivre DANS ce monde.
Sachez dire « non » pour mieux gérer la pression (affirmation de soi ou assertivité) si la situation est incompatible avec vos valeurs et vos croyances. Ne vous sentez pas coupable de dire non. Gardez votre liberté. Ce n’est pas parce que vous dites non que vous n’aimez pas l’autre ou les autres. Quand vous dites non à votre enfant, c’est parce que vous jugez, avec l’amour que vous avez pour lui, qu’il est plus juste de lui refuser telle ou telle chose.
Réconciliez-vous avec vous-même. La réconciliation envers nous-mêmes, c’est nous aimer et nous satisfaire de ce que nous sommes, ce qui ne signifie pas que nous ne devons pas nous modifier et nous améliorer.
Donnez-vous le droit d’être heureux, de chanter, de danser, de dormir, de ne rien faire mais aussi de rire.
Soyez vous-même avec vos qualités et vos défauts. Pourquoi vouloir ressembler à quelqu’un ou paraître quelqu’un d’autre ? Déconditionnez l’être apparent au profit d’une renaissance de l’être réel.
Identifiez vos points forts et vos points faibles et déterminez votre système de valeurs.
Organisez le travail du jour suivant la veille au soir, 2 heures avant le coucher pour vous déconnecter du travail professionnel et pensez à vous faire plaisir.