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Publié par Maître ZEN

 

 

 

 

1)Le Bouddhisme ZEN

        Selon la tradition, c'est au VI ème siècle après Jésus Christ, avec le voyage de Bodhidarma (Daruma en japonais) d'inde en chine que le bouddhisme Zen (Chan en chinois) a atteint l'Orient. Ce n'est qu'au XII ème siècle, soit six cent ans plus tard, qu'il a gagné le Japon.

    C'est le moine japonais Eïsaï (1141/1215),  appelé aussi Yôsaï, qui rapporta de chine les enseignements de la secte Lin-Tsi du bouddhisme Chan (Zen) et qui fonda la première école, l'école Rinsaï.

    Quelques années plus tard Dogen (1200/1253), un adolescent très éprouvé par la perte de ses parents, se retira de la société et vint se réfugier au mont Hieï. Déçu par l'enseignement bouddhiste scolastique traditionnel, il se tourna vers Eisaï dont il devint le disciple. Par la suite il fit lui aussi un séjours de plusieurs années en chine et, de retour au Japon, fonda l'école Sôtô.

    Une troisième école verra le jour quelques siècles plus tard, l'école Obaku fondée par Tetsugen (1630/1682) à partir des enseignements de la secte Chan Houang-Po.

    La différence entre ces trois écoles ne vient pas de la différence des doctrines, mais à celle des caractères personnels de leurs fondateurs.

    Dogen est certainement le plus grand et le plus profond philosophe parmi les zénistes chinois et japonais. Il a montré l'importance des taches quotidiennes les plus simples dans la pratique du Zen et est considéré comme le père du thé dont il serait l'importateur au Japon.

    Hakuin (1685/1568) qui fut un des plus grands maîtres de l'école Rinsaï sut parfaire la méthode qui consiste dans l'exercice des Koan (énigmes très difficiles à résoudre). Tous les maîtres contemporains s'appuient encore sur cette méthode.

    Tetsugen, à la différence des autres dont la pensée reflète le caractère personnel, a utilisé les expressions traditionnelles du bouddhisme indien. Il fut admiré et vénéré pour avoir édité au Japon la première collection complète des livres bouddhiques.

    Le bouddhisme zen est donc l'aboutissement des expériences spirituelles des trois grandes civilisations de l'Asie. Au Japon aujourd'hui, la tradition zen est toujours très vivace dans les temples, les monastères comme dans les foyers où les hommes comme les femmes de toute condition pratiquent activement le ZAZEN qui est la discipline de base du Zen.


 2)Le Principe du ZEN:

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le zen n'est pas une religion. C'est plutôt une sorte de philosophie, une manière d'être et de penser. Parler des principes du Zen est quelque peu abusif. Le zen est d'abord l'exercice d'une pratique, il ne souffre aucune soumission à des textes ou à des doctrines..

 Le kanji du Zen peut donner une idée de sa signification.

za    zen

    Dans la partie gauche est représenté le ciel et ce qui en descend : le soleil, la lune, les étoiles. A droite c'est le signe "tan" qui veut dire simple mais qui s'emploie aussi pour désigner l'endroit où vit un moine dans son monastère. Un seul tatami de deux mètres carrés où il médite, mange, dort. C'est son unité de vie.

    Les deux éléments réunis traduisent : l'endroit le plus simple d'où l'on peut recevoir les enseignements ; le lieu où l'on se trouve relié très directement à ce qui vient d'en haut, la mission de l'homme intermédiaire entre la terre et le ciel.

    Si l'on rajoute un "za" devant, voulant dire s'asseoir ( kanji représentant deux petites silhouettes sur une estrade), on obtient alors "zazen". S'asseoir dans son unité de vie pour recevoir les enseignements venus d'en haut.

    Toute l'essence du Zen est là, il n'y a rien de plus à savoir. C'est ainsi que se pratique shikantaza qui veut simplement dire "seulement s'asseoir", être là, se concentrer sur le seul fait d'être assis. Dans sa simplicité, voici la terrible méthode d'éducation du Zen.

    Mushotoku, est "l'esprit de non profit", le véritable esprit du zen détaché du moindre désir de bénéfice ; ne rien attendre, ne pas chercher à obtenir quoi que ce soit.

    Ne pas faire de discrimination. Les dires, les pensées et les actes sont à mettre sur le même plan, ont la même importance et méritent autant d'attention. Le plus humble détail est à considérer comme capital. Un grand maître du Zen ne disait-il pas : "Lorsque vous faites quelque chose, faites-le comme si votre vie en dépendait".

    Avec un peu de pratique, peut être qu'un jour vous parviendrez à Hishiryo, la pensée qui est au delà de la pensée. Mais ne vous faites pas trop d'illusions, ces illusions qui sont si nombreuses dans le monde de Shiki , les phénomènes transmis par les organes des sens et aussi par la pensée.

    C'est lorsque vous aurez renoncé à tout et qu'il ne restera que le vide que vous parviendrez au Satori, l'illumination, qu'on appelle aussi Kenshô, c'est à dire l'éveil.

    Quant à Bouddha, il n'est pas une divinité dans l'esprit des zénistes, mais seulement le modèle des qualités humaines nécessaires à l'atteinte du Satori et à l'émergence du Bouddha qui est en chacun de nous.

  


3)La Pratique du ZEN

        Pour pratiquer le Zen, il faut en passer zazen. Il ne s'agit que de s'asseoir, mais pas dans n'importe quelle position. La position idéale est celle du lotus si chère aux pratiquants du Yoga, mais avec des différences fondamentales tout de même.

    Le dos doit être droit (c'est essentiel), la respiration contrôlée et l'esprit concentré au delà de la pensée. Si l'on en croit Dogen, on doit être habité par un sentiment de dignité et de grandeur.

    L'esprit doit se libérer de tout ce qui est formes, pensées, visions, objets, imaginations si intéressants soient-ils, pour arriver peu à peu à un état de vide absolu.

    Il ne faut pas confondre zazen et méditation. La méditation implique la fixation de la pensée sur une idée ou un objet, alors que dans zazen, l'esprit ne doit s'attacher à aucun objet.

    Les séances ne doivent pas durer plus d'une heure d'affilée et sont entrecoupées d'une marche lente, le kin-hin, rythmée par la respiration. Elle est destinée à détendre le corps mais n'est pourtant pas une relaxation. L'esprit doit rester concentré.

    Pour zazen, on s'assied sur le Zafu, un petit coussin épais et dur qui permet de redresser la colonne vertébrale et, en gardant les genoux en contact avec le sol, de faciliter l'équilibre.

    Ceux qui ont du mal à tenir la position du lotus peuvent adopter d'autres positions, tout aussi correctes, comme celle du judoka (à genoux assis sur les talons), ou tout simplement assis  sur une simple chaise à l'occidentale. L'essentiel est d'avoir le dos droit, de se concentrer sur sa respiration et d'abandonner toute pensée y compris celle de vouloir abandonner toute pensée.

 

Mon Expérience personnelle:

Voilà plus d'une quinzaine d'années que je fais du Zen "en amateur". Suite à une malheureuse anecdote, je me suis mis à la méditation.

En fait, j'ai découvert une façon de mieux se connaître, non ,plutôt de se connaître tout court.

Passer des heures seul, assis,  le néant dans votre esprit, comme si vous étiez suspendus dans l'espace.

Dans une des citations, on parle de porte battante et c'est tout à fait cela (le corps sert de porte battante, laissant passer l'air que vous inspirez et expirez...)

Plus aucune émotion ne vous traverse, plus de pensées, ni positives ni négatives, plus de pensées du tout, juste un filet d'air qui passe dans votre tête.

Vous avez déjà ressenti le bien fou que cela vous fait de vous asseoir après votre boulot et plus aucun bruit, rien ne vous dérange, RIEN DU TOUT???

Vous aimez??

Multipliez cela par l'infini de l'espace, le néant de la mort, le calme de la campagne, la chaleur d'un corps aimé près de vous et la quiétude de l'innocence et l'air frais du bord de mer qui vous traverse sans que vous ressentiez quelconque gêne, et vous ressentez LE BONHEUR .le vrai.

 

MA FAÇON DE FAIRE:

Tout d'abord il faut supprimer tous les parasites qui peut nuire à votre quiétude. Ne pas redouter non plus que le téléphone sonne, que le rôti est cuit ou que le fer à repasser brûle votre chemise....

Mettez vous en position assise en tailleur les jambes croisées de façon à pouvoir rester une heure sans avoir des courbatures ou des fourmis ou que sais-je encore...une gêne quoi!

puis mettez vos mains sur vos cuisses comme si chacune portait l'autre.

Restez le dos droit.

soyez fiers et humbles dans votre attitude.

Vous pouvez fermer les yeux ou non , c'est vous qui verrez ce qui est mieux pour vous.

Maintenant essayez de prendre conscience de VOTRE ENTOURAGE, et oubliez le.

Prenez conscience de votre corps,

de ces crispations ,stress, contractions et détendez vous.

Une fois détendu si vous gardez la position , cela veut dire qu'elle vous convient.

Maintenant oubliez-vous!

et voyagez dans le néant.

Si vous arrivez à oublier à un moment donné ce que vous êtes en train de faire et que enfin

vous vous sentez sur la "VOIE", vous êtes en bonne voie.

Des heures sont nécessaires voire des années voire plusieurs vies peut-être...

Mais de toute façon votre corps et votre esprit vous remerciera.

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S
Rien à voir avec ton super article, mais je te souhaite de super bonnes fêtes !!! profites-en bien et tout et tout !<br /> Grosses bises... ainsi qu'à ta crevette ...
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