et si on faisait une journée aussi sans tabac????
Vous entrez sur un site non fumeur....
Allez un autre effort???
Les 1001 méfaits du tabac:
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La consommation des femmes tend à rattraper, voire dépasser celle des hommes, surtout chez les jeunes femmes. L’âge moyen du début du tabagisme se situe vers 14 ans! Si les méfaits du tabac n’ont plus de secret pour personne, les bénéfices de son arrêt ont été prouvés. |
La responsabilité du tabac est reconnue dans la survenue d’un cancer sur 3 et un grand nombre de décès d’origine pulmonaire, cardiaque et vasculaire lui sont imputables.
Le tabac est la cause de 60 000 décès prématurés chaque année. Un fumeur sur deux mourra du tabac s’il a commencé à fumer à l’adolescence. Par ailleurs, le tabac diminue l’espérance et la qualité de vie. Si la fumée de tabac contient plus de 5 000 composants, certains d’entre eux sont plus toxiques que les autres, notamment la nicotine et le monoxyde de carbone (CO). La nicotine est la principale substance responsable de la dépendance au tabac. Parmi les substances cancérigènes, on retient particulièrement les hydrocarbures et les benzopyrènes. Premier contact avec le tabac : la vie utérine Que la femme enceinte continue à fumer ou que son entourage fume, le fœtus est exposé à la fumée de tabac (tabagisme passif). Son rythme cardiaque s’accélère et ses mouvements sont diminués. D’autre part, le fœtus est exposé à des malformations congénitales plus fréquentes et à un risque plus élevé de mort in utero. A la naissance, les nouveau-nés ayant été exposés à la fumée de tabac sont plus petits (hypotrohie) que les autres, et peuvent déjà être en insuffisance respiratoire si le tabagisme maternel était très important. Le risque de prématurité est également augmenté chez les femmes enceintes fumeuses. Après la naissance, un enfant exposé à la fumée de tabac présente des risques plus élevés de : mort subite du nourrisson, infections ORL répétées, affections bronchiques et pulmonaires. Un asthme peut aussi être aggravé par un tabagisme passif. Tabac et maladies cardiovasculaires Le tabagisme est un facteur de risque d’athérosclérose. Le tabac favorise en effet le développement de l’athérome. La fumée de tabac a un effet toxique sur les vaisseaux (en particulier les artères coronaires qui irriguent le coeur) et favorise le développement des plaques d’athérome qui vont obturer progressivement les artères. C’est ainsi que le tabac est impliqué dans environ 20% des accidents vasculaires cérébraux, 50 % des maladies coronaires et 90 % des artériopathies des membres inférieurs. Fumer des cigarettes avec filtre ne diminue pas du tout les risques liés au tabagisme. Maladies coronariennes Le tabac, même à consommation relativement modérée, est à l’origine des complications coronaires aiguës : infarctus du myocarde et mort subite, et ceci chez des sujets jeunes. Le tabagisme est impliqué dans près d’un tiers des infarctus du myocarde. Chez les sujets très gros fumeurs, le risque de mort d’origine cardiaque est multiplié par 10. Chez les femmes, ce risque est encore plus grand quand elles associent le tabac à la prise d’une pilule contraceptive. Tous ces risques sont encore plus importants quand le tabagisme est associé à une hypertension artérielle, une hypercholestérolémie ou un diabète. Avant 50 ans, le tabac est presque toujours présent en cas d’accident coronaire. D’autre part, chez les sujets exposés à la fumée de tabac à leur domicile, le risque de décès lié à une maladie cardiaque est augmenté d’environ 30%! L’arrêt du tabac, chez le patient coronarien, réduit significativement le risque de mortalité d’origine coronaire. Ce bénéfice est confirmé à tous les stades de la maladie et est obtenu assez rapidement. Artérite des membres inférieurs (AMI) Avec le diabète, le tabac représente la principale cause d’AMI. Cette maladie survient d’autant plus rapidement que le tabac a été commencé précocement et de façon importante. 80 à 90% des patients atteints d’AMI sont fumeurs ou anciens fumeurs. Cette artérite se développe, chez le fumeur, 8 à 10 ans avant celle du non-fumeur. Si les hommes étaient particulièrement concernés, l’augmentation du tabagisme féminin devrait permettre d’égaliser la fréquence de l’AMI dans les deux sexes. Ici encore, il a été démontré que le tabagisme passif pouvait aussi être responsables de lésions au niveau des artères touchées par l’AMI. L’arrêt du tabagisme peut ralentir l’évolution de la maladie et sa prise en charge pourrait se résumer ainsi : marcher et ne pas fumer. Accidents vasculaires cérébraux (AVC) Le tabac est reconnu comme un facteur de risque des infarctus cérébraux et des hémorragies méningées. Ce risque augmente avec l’importance du tabagisme. Comme pour les autres atteintes artérielles, l’arrêt du tabac diminue le risque d’AVC, dès les premières années qui suivent l’arrêt. Il permet de ralentir considérablement l’évolution de l’athérosclérose des carotides, artères qui vont irriguer le cerveau. Tabagisme et cancers Le tabac est responsable de 30 % de l’ensemble des cancers et de 90 % des cancers du poumon. Mais tous les tissus ou organes qui sont au contact de la fumée de tabac peuvent être le siège du développement d’un cancer : bouche, pharynx, larynx, trachée, œsophage, bronches, reins et vessie (en effet, les produits dérivés du tabac sont éliminés dans les urines). Le cancer bronchique est de plus en plus fréquent. On le rencontre surtout chez l’homme fumeur de plus de 40 ans, mais sa fréquence augmente chez la femme et l’adulte jeune. Pour le risque de cancer bronchique, doubler sa quantité journalière de cigarettes multiplie ce risque par 2, doubler sa durée de consommation le multiplie par 20 ! Tabac et affections pulmonaires non cancéreuses Le tabac est encore la principale cause de mortalité par bronchite chronique. Cette affection, définie par une toux avec crachats 3 mois par an et 2 années consécutives, peut évoluer vers une insuffisance respiratoire chronique et une insuffisance cardiaque. L’insuffisance respiratoire est très invalidante et altère considérablement la qualité de vie. Elle réduit de façon importante la durée de vie. Par ailleurs, le risque majeur de la bronchite chronique est d’évoluer vers une insuffisance respiratoire aiguë qui peut entraîner une mort brutale liée à une détresse respiratoire. Des bénéfices indiscutables du sevrage tabagique L’arrêt du tabac réduit la mortalité de toutes les maladies liées au tabagisme. Plus cet arrêt est précoce, plus les risques liés au tabac diminuent. Par ailleurs, l’arrêt du tabac est également bénéfique pour l’entourage du fumeur. Le choix de la méthode de sevrage dépend de l’intensité de la dépendance au tabac. A chaque fumeur correspond un moyen pour arrêter de fumer. L’abstinence durable doit être recherchée. Il existe aujourd’hui des traitements médicamenteux qui ont prouvé leur efficacité. Il semble néanmoins préférable que l’utilisation de ces traitements se fasse avec le soutien d’un médecin qui accompagnera le fumeur tout au long de sa démarche de sevrage. |
Pourquoi devons nous accepter d'être systématiquement intoxiqué lorsque nous devons manger dans un restaurant...ou séjourner dans une chambre d'hotel?
- Interdire l'intoxication des clients par les fumées de cigarettes dans les restaurants ne nuit pas au commerce : . Bien au contraire, clients et le personnel sont satisfaits.
- En tous cas, il semble bien que la demande devient plus important.Si vous ne voulez pas perdre de clients..faites des salles non fumeurs.
Un autre lien:
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/tabac/sa_7405_tabac_mefaits_sante.htm