Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

*

*

Pour m'aider à continuer de faire vivre ce site

Archives

Playlist Musique Zen 

D'où viennent mes visiteurs..?

 

free counters

 

 

Abonnez-vous :

Cliquer sur le bouton et inscrire votre e-mail


 

 livredor.gif

Signez mon livre d'or!

Publié par Maître ZEN

"Les effets de la colère sont beaucoup plus graves que les causes."
MArc-Aurèle.

Anger_by_GeorgeHarrison.jpg



Pourquoi se met-on colère ?

 

Frustrations, adversités et autres aléas du quotidien déclenchent la colère : un objet qui ne fonctionne pas, un café brûlant, un embouteillage, une personne trop lente... En réalité, nous nous mettons en colère parce que nous transformons nos valeurs personnelles en valeurs universelles. En d'autres termes, nous avons des exigences irrationnelles vis-à-vis des autres. Ces attentes ne tiennent absolument pas compte de la réalité. C'est une sorte d'auto-endoctrinement : nous avons notre vision du monde et nous nous disons "voilà comment les choses doivent se passer". Ainsi, autrui ne doit pas déranger, les personnes lentes doivent être vives, la voiture ne doit pas tomber en panne... Et si tout ne se passe pas comme nous l'avons prévu, nous nous mettons en colère : c'est une réaction absurde.

 

Pourquoi faut-il apprendre à maîtriser sa colère ?

 

Parce qu'exprimer sa colère ne sert à rien. Certes cela soulage sur le moment, mais c'est complètement inefficace à long terme. Contrairement à ce que l'on pense, la colère n'est pas l'expression d'une personnalité affirmée, c'est une pathologie. Oubliez les idées reçues selons lesquelles l'émotion refoulée doit absolument sortir. Car la colère est une émotion qui peut aller très loin. Disproportionnée et explosive, elle engendre du mauvais stress, de la violence, des incivilités... Les pensées et les mots dépassent souvent les intentions. Gare aux dommages collatéraux ! Rappelez-vous le coup de tête de Zidane...

 

Comment faire pour la gérer ?

 

Il faut entreprendre un travail sur soi, c'est-à-dire accepter de se reconnaître colérique et de se remettre en cause. Anticipez vos colères en travaillant à froid sur les éléments déclencheurs les plus fréquents. N'hésitez pas à vous faire aider par un professionnel si vous en ressentez le besoin. D'un point de vue pratique, en cas d'urgence, je recommande de quitter la scène dès que l'on sent la colère monter en soi. Mieux vaut partir immédiatement plutôt que tenter de se calmer soi-même. Sortez de la pièce, isolez-vous, buvez un verre d'eau et marchez.

 

Peut-on tirer parti de sa colère ?

 

Oui, si l'on parvient à la tempérer. Dans ce cas, on ne parle plus de colère mais de sentiment de frustration ou d'injustice, qui agit comme un moteur pour l'individu. Cette bonne énergie permet d'avoir une communication plus ferme, un tempérament plus fort. En maîtrisant sa colère, le colérique devient agacé, n'explose pas et utilise son émotion pour parler et faire changer les choses.

 

Suivez-moi sur Facebook!

en cliquant sur j'aime  ;-)

Commenter cet article

A
merci
Répondre
F
Colérique dans le cadre de mon métier, il est pour moi difficile de sortir et d'échapper aux situations stressantes. Il m'arrive de rager tout un w-e en repensant à un étudiant manifestement paresseux .J'écoute de la musique de relaxation, pour décompresser. C'est vrai que j'ai des attentes irréalistes. Merci pour votre article.
Répondre
N
Bien vrai tout ça !
Répondre