Eté : 10 gestes essentiels pour prendre soin de soi
Apaiser son visage
L'éclat de notre visage reflète notre état physique et émotionnel. L’été est la saison idéale pour lui offrir un soin naturel, à fabriquer soi-même. Pour ce masque aux fruits hydratant, nourrissant et adoucissant, choisir des fruits bio de saison ou des fruits du jardin bien mûrs. Laver, éplucher et épépiner si nécessaire. Attention à ne pas utiliser des fruits auxquels vous êtes allergique et, en cas de peau sensible ou réactive, éviter les fruits acides. Mixer trois grosses fraises ou deux abricots ou une pêche avec une cuillerée à soupe d’argile blanche ou de farine de pois chiche, d’avoine ou de froment. Étaler sur le visage préalablement nettoyé et séché… en évitant le contour des yeux. Laisser agir dix minutes et rincer à l’eau claire.
Envie d'autres fruits ? Pour les peaux normales : tous les fruits conviennent. Pour les peaux sèches ou sensibles, privlégiez avocat, banane, framboise, abricot, concombre, pastèque. Pour les peaux grasses : tomate, concombre, ananas, fraise ou pomme.
Essayer l'alimentation vivante
Profitons d'avoir plus de temps pour nous lancer dans une alimentation plus « vivante » (dont la température de cuisson ne dépasse pas les 40 °C). « Commencer par des jus verts, avec du céleri, du concombre, des épinards, de l’ortie, avec un jus de citron », conseille Arletty Abady, créatrice de La Gourmandise qui guérit, une société de conseils culinaires. Manger des salades, des gaspachos, des soupes tièdes à base de plantes et de fleurs sauvages3 (pissenlit, ortie, chicorée…) aux propriétés multiples (digestives, minéralisantes…). Grignoter des légumes crus à l’apéritif, se régaler de fruits rouges et, surtout, boire beaucoup. Tout cela aide à relancer le processus de digestion. Un conseil : ne pas changer radicalement d’alimentation du jour au lendemain, au risque de souffrir de troubles intestinaux ! Mieux vaut introduire un nouvel aliment cru chaque jour. Pour rester sur sa lancée après les vacances, on s’offre Le Grand Livre de la cuisine crue de Christophe Berg (La Plage, 2014). Les bénéfices escomptés ? Moins de fatigue, moins d’insomnies, moins besoin d’alcool et de café, un poids stabilisé et une belle peau. Cela vaut la peine d’essayer.
Finir ce que l'on a commencé
Tout au long de l’année, nous accumulons des activités sans jamais nous poser. Parfois, nous maintenons cette cadence infernale en vacances. Or cette manière de fonctionner nous prive du plaisir du devoir accompli, avec à la clé un sentiment d’insatisfaction. Cassons cette routine : à chaque tâche achevée, arrêtons-nous un instant pour observer le résultat et nous dire « tiens, j’ai fini », en nous félicitant avant de passer à autre chose. « Au Japon, on appelle cela un wa, un “cercle” », explique l’essayiste Dominique Loreau, auteure, notamment, de L’Art de la simplicité (Marabout, 2014). Chaque journée est une succession de wa. Cela peut être des choses très simples, comme faire le ménage, écrire une lettre à un ami… « Ne rien faire » est aussi un wa qu’il faut observer sans culpabilité. Terminer ce qui est commencé, ne rien laisser derrière soi permet de se remettre à l’écoute de son rythme intime et de mieux vivre l’instant présent.
Manger ce qui est à portée de main
La mode est aussi dans l’assiette. Toute l’année, obnubilés par la vague du « manger sain », nous testons de « nouveaux » aliments qui pourraient nous faire du bien. Prenons l’exemple du kale, cette variété de chou adulée par les Américains et dont on nous a rebattu les oreilles tout l’hiver pour ses incroyables vertus : pauvre en calories, anti-inflammatoire, plus riche en fer que le bœuf et contenant du sulforaphane, un composé intéressant dans la lutte contre le cancer. Non seulement le kale est difficile à trouver (même à Paris), mais il est bien plus cher que le brocoli, son proche cousin, ou les épinards, deux légumes tout aussi vertueux ! Ces derniers sont en outre une mine de chlorophylle, qui joue un rôle essentiel dans l’équilibre acido-basique. Profitons des vacances pour calmer la « foodista » frénétique qui nous habite et pour acheter des produits locaux et de saison, souvent plus riches en vitamines et en minéraux. Le tout en diminuant notre empreinte carbone !
Le stress, la fatigue, la pollution, mais aussi les teintures ou les élastiques. Toute l’année, nos cheveux sont soumis à rude épreuve… Pour leur redonner tonus et brillant, rien de tel que cette recette proposée par le coiffeur David Lucas du salon En Apparté : « Écraser un avocat avec le jus d’un citron, puis ajouter à cette mixture une cuillerée à soupe de miel d’acacia. » Appliquer la préparation sur cheveux rincés et essorés. Laisser poser ce masque le plus longtemps possible, en profitant de ce moment pour se détendre et en terminant par un massage du cuir chevelu. À faire deux fois par semaine. « C’est un geste essentiel qu’il faudrait répéter toute l’année, explique le coiffeur. Cela active la microcirculation et renforce le cheveu. »
Trouver la fréquence de l'amour
Toutes les musiques et mélodies que nous écoutons émettent des ondes sonores qui vibrent en nous avec plus ou moins d’intensité. Mais une seule de ces notes de musique aurait des propriétés quasi miraculeuses sur notre bien-être. Il s’agit du « mi sacré », issu d’une ancienne gamme d’un solfège originel découvert par hasard et révélé par le très médiatique naturopathe américain Leonard Horowitz. Ce « mi sacré » vibrerait à 528 Hz, la « fréquence de l’amour », selon le bon « Dr Len », aurait des effets bénéfiques sur la santé – la vibration et l’énergie produites pourraient provoquer des transformations au niveau moléculaire – et nous ouvrirait à une profonde transformation personnelle. Des expériences ont été menées pour prouver l’influence biologique de ces longueurs d’onde sur notre corps (Aux Quantum Biology Research Labs de Northport, États-Unis). Résultat : l’exposition aux chants grégoriens, à la Neuvième Symphonie de Beethoven ou à la chanson Imagine de John Lennon – toutes composées sur cette « fréquence de l’amour » – aurait plus d’effets qu’une musique rock. Que l’on y croie ou pas, certaines musiques nous font plus de bien que d’autres, et rien de tel que les vacances pour renouer avec de « bonnes » fréquences. Et, après tout, Happy de Pharrell Williams vibre peut-être sur 528 Hz…