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Publié par Maître ZEN

 

Boutons, rougeurs, cernes et chute de cheveux… C’est désormais prouvé, le stress plombe notre capital beauté. Le point sur son mode d’action et les solutions pour y remédier.

 

 

Stress et peau : un lien avéré

Picotements gênants en réunion, démangeaisons incontrôlables avant un entretien… Et si c’était le stress ? Depuis plusieurs années, des études très sérieuses sont venues valider notre intuition : oui, le stress influe directement sur notre corps et notamment sur l’un des organes les plus sensibles et complexes qui soit… Notre peau.

«  Ce lien, nous l’avons tous expérimenté, confirme Didier Coustou, médecin dermatologue à Toulouse et consultant pour les laboratoires A-Derma. En cas de stress aigu - comme quand on s’apprête à passer un examen ou que l’on connaît une grosse frayeur - on a des manifestations immédiates et visibles : hypersudation, rougeur ou pâleur au niveau du visage, chair de poule et poils qui se hérissent… Ce qui est aujourd’hui prouvé, également, c’est que le stress est capable d’aggraver nettement – voire de provoquer très certainement – certaines maladies de peau. »

Une expérience scientifique a ainsi rassemblé plusieurs couples et a étudié la façon dont les personnes en présence sont capables de cicatriser. La conclusion est sans appel : les personnes qui connaissent une vie de couple stressante (ceux qui font état d’une certaine hostilité ou de problèmes de couple) cicatrisent moins bien, plus lentement.

Autre fait concordant, à plus grande échelle : au Japon, il a très clairement été démontré que les tremblements de terre - événements stressants s’il en est – sont suivis par une augmentation très nette de la fréquence des dermatites atopiques, mieux connues sous le nom d’eczéma.

Le bourreau des peaux sensibles

Le stress n’occasionne pas seulement des maladies dermatologiques, il est également à l’origine de petits désagréments, bénins certes, mais inconfortables. « Aujourd’hui, 80% des femmes disent avoir la peau sensible, décrypte Gérard Redziniak, chercheur et docteur en biologie moléculaire et co créateur de la marque de cosmétiques L’Art de soi. « Mais pas sensible au sens d’allergie, de peau réellement atopique - cela ne concerne que 10% de la population-. Non, en réalité, il s’agit de problèmes de peau inconfortable dus au stress de la vie, à nos émotions et à nos interactions sociales. »

Comment le stress agit-il ? La question n’est pas complètement résolue, mais on connaît les mécanismes de base. « Il y a entre le cerveau et la peau un « Internet tissulaire », précise Gérard Redziniak. Quand le cerveau ne va pas bien, cela crée une cascade moléculaire depuis l’hypothalamus. Des hormones de stress se répandent dans tout le corps, et notamment jusque dans la peau où sont libérées des molécules qui viennent la fragiliser. »

 

Des signes visibles

Le stress « désharmonise » ainsi tout notre corps et en particulier notre peau si fragile. Résultat : toute une série de désagréments, qui vont se manifester ou s’aggraver, selon la nature de notre peau et ses propres sensibilités. Les peaux sèches seront encore plus sèches, les peaux grasses encore plus grasses. Et les peaux à imperfections… Encore plus vouées à l’acné ! Voici, point par point, un tour d’horizon de tous les embêtements qu’elle peut nous causer.

 

J’ai plein de boutons !

« Les liens entre stress et acné sont très bien identifiés, nous assure Didier Coustou. Il s’agit d’une maladie des glandes qui fabriquent le sébum. Or on a identifié sur ces glandes des récepteurs aux hormones et médiateurs produits par le stress. » En cas de tension psychologique, les glandes vont fonctionner davantage et notre peau sera plus grasse… Et davantage susceptible de se couvrir de boutons.

 

 

J’ai la peau qui tiraille !

Le stress, en fragilisant la peau, peut également la rendre plus sèche car il va aggraver le déséquilibre initial. Cela se traduit très vite par des sensations de tiraillements ou de démangeaisons qu’une crème hydratante classique ne suffira pas à apaiser.

 

J’ai la peau toute rouge !

« Les hormones et médiateurs produits en cas de stress jouent directement sur la circulation sanguine, analyse Didier Coustou. Cela va entraîner soit la vasoconstriction soit de la vasodilatation. » Ce qui explique qu’en cas de stress intense, certains deviennent tout pâles quand d’autres rougissent instantanément.

 

J’ai des cernes !

« Les cernes sont une région particulière du visage où la peau est extrêmement fine et où la circulation sanguine et lympathique est assez faible, poursuit le dermatologue. La couleur du cerne est due à l’accumulation, à cet endroit, de pigments présents dans le sang qui sont ici moins bien éliminés. Le stress venant aggraver les problèmes de drainage, les cernes ont alors tendance à être plus visibles. »

 

J’ai des pellicules !

« Le stress est un facteur aggravant dans toutes les pathologies dermatologiques, rappelle le Docteur Vincent Durosier, directeur médical de Ducray. C’est notamment le cas pour le cuir chevelu. Le stress est aux origines de la dermatite séborrhéique, le nom savant pour l’état pelliculaire sévère, mais aussi pour les états pelliculaires simples. » Sans oublier les cuirs chevelus sensibles, ceux qui démangent de manière très désagréable.

 

Je perds mes cheveux !

Le lien entre stress et chute de cheveux est plus complexe. La pression psychologique joue davantage comme un facteur aggravant ou déclenchant. « Il vient s’ajouter à des phénomènes hormonaux associés (comme c’est le cas pour la chute de cheveux qui suit l’accouchement chez les femmes) ou à un terrain favorable » poursuit Vincent Durosier.

 

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Des solutions à plusieurs niveaux

 

Comment, alors, éviter ces manifestations déplaisantes ? « Le premier réflexe, bien entendu, est d’essayer de lutter contre le stress, assure Didier Coustou. Relaxation, sport, une bonne qualité de sommeil et d’alimentation… A chacun de trouver sa solution. Car même si le stress peut sembler abstrait, même si l’on a tendance, face à lui, à se sentir impuissant, on sait aujourd’hui qu’il est possible d’agir. »

Viennent ensuite des solutions locales pour nous soulager et gommer les petits défauts. « Pour restaurer les déséquilibres causés par le stress, conclut le dermatologue, il faut apporter à la peau ce qui lui fait défaut. Par exemple, en cas de peau sensible ou dite réactive, mieux vaut utiliser des crèmes qui vont à la fois réparer la barrière cutanée – elles vont réhydrater la peau en lui apportant  dans des proportions correctes de l’eau et des corps gras – et, si possible, amener des actifs qui sont capables de moduler les déséquilibres dus au stress et de calmer l’inflammation ».

 

par Elyane Vignau.

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