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Publié par Maître ZEN

Offrez des roses pour que toutes les petites filles du monde entier aillent à l'école...

du 5 au 11 mars 2007

Les Missions

Projet la Rose Marie Claire


 

Francis Fanelli

Une école pour les petites filles du Cambodge, en partenariat avec l'association “Toutes à l'école!”

Catherine Durand

Quel avenir ces enfants ?

Phalla avait 15 ans quand, le 17 avril 1975, elle dut, comme tous les habitants de Phnom Penh, évacuer la capitale pour être déportée dans un camp khmer rouge. Trente ans plus tard, elle n'a rien oublié de la famine, des tortures et de l'exécution des siens. Leur crime? Son père était professeur de français, sa mère institutrice, des intellectuels francophiles qui furent éliminés, comme 90% des enseignants, des médecins, des dirigeants et des bonzes du pays par les sbires de Pol Pot. Le jour, cette petite femme énergique donne le change, mais la nuit, Phalla se bat contre les fantômes: «Au Cambodge, on sourit tout le temps, mais on a le coeur brisé. Ce sont mes gamines qui me retiennent à la vie...»

Engagée dans une ONG avec un salaire décent, elle a la chance de pouvoir offrir des cours privés à ses enfants. Deux petites filles de sauvées, mais pour combien d'autres condamnées? Quel avenir attend la majorité des enfants cambodgiens, dans l'un des pays les plus pauvres au monde, où des milliers de petites âmes fouillent pieds nus les immondices fumantes de la décharge de Phnom Penh, et dont on retrouve parfois au petit matin les corps écrasés par une benne? Quel avenir espérer quand on sait que la moitié de la population a moins de 15 ans et qu'il n'existe plus de repères, ni d'autre issue pour les parents pauvres que de faire travailler leurs filles dès l'âge de 10 ans?

"Toutes à l'école"

«Lorsque, après le génocide, il a fallu trouver des enseignants parmi les survivants, on a dû se contenter d'un seul critère: "Etre un adulte sain d'esprit"», rappelle Tina Kieffer, présidente de l'association "Toutes à l'école!", qui voue au Cambodge une véritable passion, la cadette de ses cinq enfants venant d'un orphelinat de Phnom Penh. Aujourd'hui, la pénurie d'enseignants et la surpopulation d'enfants sont telles qu'il n'est pas rare de voir, dans des classes de 80 élèves, des gamins accrochés aux fenêtres, tentant désespérément de ramasser les miettes d'un savoir qui leur est refusé.

Faute de budget, les cours sont donnés à mi-temps et les professeurs sous-payés en arrivent souvent à vendre les bonnes notes aux élèves. Les ONG, très présentes sur le terrain, proposent bien sûr des programmes d'éducation, mais la plupart d'entre elles visent le minimum vital : savoir lire, écrire, compter. «Certes, c'est fondamental, mais qui formera les médecins, avocats, professeurs de demain, seule façon de débrancher un jour la perfusion humanitaire qui alimente le Cambodge? Qui fera tourner le tourisme et le commerce, hélas récupérés par les Chinois? interroge Tina Kieffer. Il faut absolument recréer une élite, et faire en sorte que les femmes en fassent partie, or aucun enseignement ne va dans ce sens.» D'où l'idée, grâce à "Toutes à l'école!", de créer non pas un énième projet éducatif, mais une école de qualité pour les petites filles défavorisées, afin de les accompagner dès l'âge de 7 ans jusqu'à un métier auquel aucun miracle n'aurait pu les destiner: professeur, médecin, économiste...
«Nous devons pour cela miser sur un très bon enseignement bilingue anglais dans des classes de 25 élèves maximum, et nous devons aussi lutter contre l'absentéisme, explique Tina Kieffer. Nous reprendrons l'excellent principe de l'association "Pour un sourire d'enfant", en rétribuant en riz la famille de la fillette afin de compenser le manque à gagner, puisque sa scolarité l'empêchera de travailler. Après le baccalauréat, nous continuerons de suivre de très près les filles, soit dans des facultés locales si le niveau est correct, soit dans des universités étrangères.»

L'école pourra ouvrir en octobre

Si les fonds récoltés par l'opération sont suffisants, l'école ouvrira en octobre, avec une première promotion de trois classes, à 13 km de Phnom Penh. Le terrain de 3800 m2 a été cédé par la vice-présidente de l'association, Hoa Nguon, une Cambodgienne qui a perdu son mari et ses parents lors du génocide et dont les enfants ne doivent la vie qu'à son geste désespéré: les avoir jetés, tout bébés, par-dessus le portail de l'ambassade de France alors que les khmers rouges vidaient Phnom Penh.

Cette humaniste sait bien qu'éduquer les jeunes Cambodgiennes c'est bien plus que de leur offrir un savoir: c'est aussi les sauver. «Si les filles sont écartées du système scolaire, c'est souvent pour travailler durement dans les rizières. Ou pire... Depuis les années 90, la prostitution a explosé au Cambodge, et les jeunes vierges, très demandées par les touristes chinois, sont vendues dans les bordels», explique Hoa Nguon, qui travaille actuellement avec le chef du district pour recenser les futures écolières. Lesquelles, inutile de le préciser, voient leur avenir suspendu au nombre de roses que nous offrirons autour de nous.

La Rose Marie Claire est une rose blanche, symbole de la scolarisation des petites filles à travers le monde. Vendue au prix public de 3 € entre le 5 et le 11 mars 2007, elle reverse au minimum 1,50 € aux associations qui oeuvrent durablement pour soclariser les petites filles défavorisées en France et dans le monde.

Vous pouvez participer !  Commandez dès maintenant  La Rose Marie Claire et diffusez là à l’occasion du 8 mars, journée internationale de la femme.

Voir le site:  http://la-rose.fr/


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